The Incredible Life and Collection of Peggy Guggenheim | WideWalls

The Life of Peggy Guggenheim

Marguerite ”Peggy” Guggenheim was born in New York in 1898 to a Jewish family. Her biographer Jacqueline Bograd Weld said that it wasn’t just Marguerite who was fascinating as a subject, but that her entire family was full of wonderful eccentricities. Her mother Florette Seligman who came from a family of bankers was known to repeat everything three times, while one of her aunts used to sing most of what she said, possibly leading her husband to an early death. Her father, Benjamin Guggenheim was member of the prominent mining family. They had two more daughters – Hazel and Benita, who were Peggy’s only companions in her childhood and who both lost their lives tragically as young women. The family enjoyed the wealth and comforts of high society. For Peggy, those early years of bourgeois lifestyle were insufferably boring. When her father died on the RMS Titanic she was 13 years old and her family fortune was already decimated. At the age of 19 she inherited her father’s money. She called herself a poor Guggenheim, which was true only in a sense that her inherited wealth was considerably less than that of her cousins. This was just one more thing setting her apart from what she knew. Peggy craved adventure, fulfillment and recognition. Rebelling against aristocratic lifestyle and future as some rich guy’s wife, she found a job in the avant-garde bookshop The Sunrise Turn, where she was exposed to artist and radical thinkers. A year later, in 1921, she moved to Paris, to a city that was giving birth to an art revolution. She marveled at the bohemian world, sharing it intimately with women and men like Kiki de Montparnasse, Man Ray, James Joyce and Ezra Pond. It was in Paris where her love for sex and art was fully awakened.

News is that Man Ray wrote many letters to GuggenheimLeft: Man Ray – Peggy Guggenheim, 1924, photo via jewishcurrents.org / Right: Peggy Guggenheim in in her bedroom; Behind her Alexander Calder’s Silver Bed Head (1945–46), 1961, photo via provokr.com

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Les Découvertes Archéologiques : Chine: la célèbre armée de terre cuite aurait été faite avec l’aide des grecs

Des explorateurs occidentaux se sont implantés en Chine plus de 1500 ans plus tôt que ce qu’avaient estimé les spécialistes ! C’est ce que révèle une nouvelle étude après que des archéologues aient découvert que les guerriers en terre cuite auraient pu être fabriqués avec l’aide des grecs.

L’armée de terre cuite découverte en 1974 près de Xi’an. Getty Images

Les 8000 statues, qui gardent le mausolée du Premier Empereur, semblent avoir été faite sous la direction d’un sculpteur européen qui travaillait avec les locaux sur le site et qui puisa son influence dans la Grèce antique.

Une étude extensive des sites dans la province du Xinjiang a révélé de l’ADN mitochondrial  spécifiquement européen, suggérant que des voyageurs occidentaux y ont vécu pendant la période du Premier Empereur.
La découverte a été saluée comme ‘la plus importante de toute au cours des quarante dernières années”, surpassant la découverte de l’Armée en terre cuite elle-même en importance.

Ce serait le premier contact documenté entre l’Occident et la civilisation chinoise jamais enregistré à ce jour, et découvert par les archéologues du mausolée lors de fouilles sur le site.

Ces découvertes clés comprennent les preuves que les trésors dans la tombe du Premier Empereur ont été créés avec l’aide des occidentaux, en s’inspirant de statues de la Grèce antique.

Le complexe funéraire lui-même s’est révélé être “bien plus grand qu’on ne le pensait“, avec 61km², il est 200 fois plus grand que la Vallée des Rois en Egypte. Deux routes sortant du complexe ont été identifiées grâce aux drones.

Curieusement, la construction de sculptures grandeur nature ont été arrêtée après la mort du Premier Empereur de Chine. La dynastie qui lui succéda, les Han, créa au contraire des personnages, animaux et objets miniatures (photo ci-dessus).

Les scientifiques sont particulièrement excités pas la découverte d’ADN suggérant que des occidentaux vivaient dans la région au temps de Qin Shi Huang, entre 259 et 210 avant JC.

Selon le Dr Li Xiuzhen, archéologue principal au Musée du site du mausolée de l’Empereur Qin Shi Huang: “Nous avons maintenant la preuve que des contacts étroits existaient entre le Premier Empereur de Chine et l’Occident avant l’ouverture officielle de la Route de la Soie. C’est donc bien plus tôt qu’on ne le pensait auparavant.”
La tombe du Premier Empereur fut influencée par l’arrivée de statues grecques en Asie Centrale

Des preuves de ce contact, estiment les experts, peuvent être trouvées dans le style des guerriers en terre cuite, alors “qu’aucune tradition de construction de statues de taille humaine” n’a été identifié en Chine auparavant.

Le Professeur Lukas Nickel, président de l’Histoire de l’Art Asiatique à l’Université de Vienne, pense que la tombe du Premier Empereur fut influencée par l’arrivée de statues grecques en Asie Centrale au cours du siècle suivant Alexandre le Grand: “J’imagine qu’un sculpteur grec était sur le site pour former les locaux“.

Nous pensons maintenant que l’Armée de terre cuite, les acrobates et les sculptures en bronze trouvés sur le site ont été inspirés par les sculptures et l’art grec” a jouté le Dr Xiuzhen.

Pour le Professeur Zhang Weixing, archéologue en chef sur le site du tombeau, “le travail archéologique mené ici est le plus important au cours de ces 40 dernières années. En examinant minutieusement la tombe principale du Premier Empereur et les enterrements subsidiaires, nous avons découvert quelque chose de plus important même que l’armée de terre cuite“.

D’autres découvertes faites sur le site comprennent les ossements mutilés d’une jeune femme, qu’on estime être une concubine de haut rang, enterrée avec des bijoux précieux faits en perles et en or.

Le crâne d’un jeune homme, dont on pense qu’il serait celui du Prince Fu Su, le fils ainée du Premier Empereur, a été trouvé enfiché d’un carreau d’arbalète

Un reportage paraitra au sujet de cette découverte sur la BBC le 16 octobre prochain: The Greatest Tomb on Earth: Secrets of Ancient China
Source : Les Découvertes Archéologiques: Chine: la célèbre armée de terre cuite aurait été faite avec l’aide des grecs

Sylvain Le Corre, entre ode à la Nature et retour aux racines de l’enfance…

Sylvain Le Corre, jeune artiste plasticien lorientais, diplômé de l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne avec les félicitations du jury nous offre — le mot n’est pas volé — un travail incroyablement poétique et silencieux, comme une promenade en forêt, où le spectateur est tenté de chuchoter pour ne pas réveiller les esprits qui y vivent. Aquarelles, dessins, pièces en volumes sont tous reliés les uns aux autres par un fil telle une soie d’araignée, une aura de douceur et de communion avec la Nature. Ils se parlent et ils nous parlent, ou plutôt, nous chuchotent.

Les petits cadavres d’animaux, réels ou en céramique, si délicats, ne sont aucunement traités avec morbidité mais au contraire, avec une volonté de leur donner une seconde vie, un second souffle. Car toutes ces pièces ont une valeur de témoignages, de vies passées, de vies présentes et de vies futures, toutes si fragiles, auxquelles, c’est maintenant inévitable, nous ferons attention désormais. Et cela fonctionne, on ressort des expositions de Sylvain profondément marqué, non seulement par des images mais aussi par des sensations – on sent la terre, on entend le crissement des insectes – et même emplis de promesses muettes, de souvenirs retrouvés, ou bien même, d’autres encore tout nouveaux, ceux d’une enfance rêvée.

Cette recherche des racines — au propre et au figuré — s’adresse directement à notre inconscient collectif, un retour aux sources en somme, à travers les strates de terre qu’il nous donne à voir dans ses aquarelles et dans ces colonnes, à mi-chemin entre archéologie et jeu, entre pointes de flèches et temps suspendu, passé dans ces observatoires miniatures, refuges entre maisons de poupées et vivariums, le tout présenté avec la minutie des dessins d’observation scientifiques, des planches de botanique et des relevés précis d’oiseaux exotiques aux mille couleurs, tels ceux de Jean-Jacques Audubon.

Et à chaque instant, une pointe d’un humour si élégant et si discret, à l’image de Sylvain lui même.

Découvrez son travail sur ses sites (http://sylvainlecorre.tumblr.com/ et http://sylvainlecorre.wixsite.com/galerie), et venez le vivre en ce moment, à Hennebont, et je suis sûre qu’en posant son regard vers le sol, Sylvain a trouvé désormais son chemin.

“Souterrain”

exposition personnelle,
vernissage vendredi 13 janvier 2017 à 18h
Artothèque / Galerie Pierre Tal-Coat
Hennebont

Les Nabis | RMN – Grand Palais

Les Nabis

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La barrière fleurie, Le Pouldu – Serusier Paul (1863-1927) © Photo RMN – Hervé Lewandowski

L’émergence d’un nouveau mouvement artistique
Au cours de l’été 1888, quelques artistes de l’académie Julian partageant les mêmes préoccupations plastiques se regroupent sous le nom de Nabis, ce qui signifie prophète en hébreu. Parmi eux, on compte d’abord Paul Sérusier, Pierre Bonnard, Maurice Denis, Ranson et Henri-Gabriel Ibels, puis Edouard Jean Vuillard et Ker Xavier Roussel, et enfin Aristide Maillol et Félix Vallotton. Férus de littérature symbolique et de textes ésotériques, ils se rassemblent tous les mois autour de dîners pendant lesquels ils échangent et définissent une nouvelle peinture.Très vite, Paul Sérusier devient une figure emblématique du groupe qui reconnaît dans son tableau, Le Talisman (1888, musée d’Orsay), le manifeste de l’esthétique qu’ils entendent développer. Peint sur les conseils de Paul Gauguin lors de son séjour à Pont-Aven (« Comment voyez-vous ces arbres […] ? Ils sont jaunes. Eh bien, mettez du jaune ; cette ombre plutôt bleue, peignez-la avec de l’outremer pur […] »), ce paysage du Bois d’amour présente en effet toutes les caractéristiques majeures de la peinture des Nabis : formes synthétiques cernées d’un contour bleu de Prusse ou noir ; planéité de la surface ; intensité des couleurs.

La double orientation des Nabis
On distingue, au sein des Nabis, deux orientations distinctes. L’une, profondément sacrée, est emmenée par Denis et sa volonté de renouveler l’art religieux. Elle doit beaucoup à la simplification primitive des formes annoncée par Paul Gauguin. L’autre, profane, plus influencée par Edgar Degas à travers le choix de sujets issus de la vie moderne (portraits d’élégantes, scènes d’intérieurs bourgeois, femmes au bain, etc.…) joue très fréquemment de la juxtaposition de motifs décoratifs (papiers peints, tissus imprimés) et de cadrages atypiques.

Un langage plastique d’avant-garde
D’abord qualifiée de synthétisme, la peinture des Nabis est bientôt rebaptisée « néo-traditionnisme » par Maurice Denis qui publie dans la revue Art et Critique des 23 et 30 août 1890 « La définition du néo-traditionnisme ». L’article premier restera célèbre tant il définit bien la modernité de l’approche : « Se rappeler qu’un tableau – avant d’être un cheval de bataille, une femme nue, ou une quelconque anecdote – est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées ». De fait, l’art des Nabis, avec sa juxtaposition de plans colorés aux valeurs très contrastées, n’aura de cesse que d’affirmer sa planéité. Qu’il s’agisse de la tendance mystique (Denis, Sérusier, Ranson), marquée par les primitifs toscans et l’art byzantin, ou de la tendance moderne (Bonnard, Vallotton, Vuillard), inspirée par les estampes japonaises et la photographie, tous contribuent à réinventer un langage plastique qui marquera durablement les esprits et contribuera à l’émergence des avant-gardes du début du XXe siècle, le fauvisme notamment.

Source : Les Nabis | RMN – Grand Palais

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Zao Wou-Ki: 10 things to know

10 things to know about Zao Wou-Ki

Ahead of an exhibition at Christie’s and a first museum retrospective in the U.S., we offer an introduction to the artist who bridged the divide between Eastern and Western traditions

1- Zao Wou-Ki studied under a pioneer of modern paining in China

Zao started drawing and painting at the age of 10. His father, a banker, encouraged his early interest in art, sending Zao to study at the Hangzhou School of Fine Arts under Lin Fengmian, a respected artist who was later recognised as a pioneer of modern painting in China. In 1941, at the age of 21, Zao presented his first exhibition in Chongqing and his father bought his first work.

Zao Wou-Ki (1920–2013), Peinture, 1958. Oil on canvas. 28 ¾ x 36 ¼ in (73 x 92 cm). © Zao Wou-Ki, ProLitteris, Zurich

2- Paris was an inspiration for Zao

After five years as an art teacher at the Hangzhou School, Zao went to Paris in 1947 to take art courses. He spent his first afternoon at the Louvre. In 1948, he made the move permanent.Paris was an inspiration for Zao, who had idolised Matisse and Picasso in his formative years and continued to be influenced by Western modernism and the work of the Impressionists and Expressionists. Here, he would become one of the art scene’s established luminaries until his death in 2013.

3- Moving to New York saw him develop a bolder style

The artist first discovered New York on a trip with the French artist Pierre Soulages, and the city opened up new perspectives and opportunities for him. Zao benefited from visibility in the U.S. through the Cadby-Birch Gallery and the Kleeman Gallery in 1954 and 1956. Subsequently the artist was invited to join the prestigious roster of the Samuel Kootz Gallery, with whom he remained until the gallery’s closure in 1966. In New York Zao encountered the work of Abstract Expressionist painters Paul Klee, Franz Kline, Philip Guston and Adolph Gottlieb, and in response began to develop a bolder style working with bigger canvases.

Zao Wou-Ki (1920–2013), 10.5.62, 1962. Oil on canvas. 51 ⅛ x 35 ⅛ in (130 x 89 cm). © Zao Wou-Ki, ProLitteris, Zurich

4- He mixed with the greatest artists of their day

Zao cultivated an extensive circle of friendships with fellow artists and influential cultural figures during his lifetime. He developed close relationships with Jean-Paul Riopelle, Alberto Giacometti, Joan Miró, Joan Mitchell and Sam Francis, among many others.

5- He inspired poetry with his work

Zao Wou-Ki first worked as an illustrator with Henri Michaux, the French poet and painter. In response to Zao’s first lithographs, Michaux had spontaneously written eight poems to accompany Zao’s work, without ever having met the artist. The result, Lecture par Henri Michaux de huit lithographies de Zao Wou-Ki (1950), was the beginning of a lifelong collaboration and friendship.

Zao Wou-Ki (1920–2013), 18.11.66, 1966. Oil on canvas. 38 x 76 ⅝ in (96.5 x 194.5 cm). © Zao Wou-Ki, ProLitteris, Zurich

6- He had a complicated relationship with Chinese art

Zao’s initial exposure to Western modernist painting led to a rejection of the classical conventions of Chinese calligraphy and landscape painting. By 1971, however, he had returned to the brush-and-ink technique in which he was trained in China, with work that reflected its sources in Chinese traditions but also his conceptual roots in Western abstraction.Zao explained in a 1962 interview with the French magazine Preuves, ‘Although the influence of Paris is undeniable in all my training as an artist, I also wish to say that I have gradually rediscovered China.’ He added, ‘Paradoxically, perhaps, it is to Paris that I owe this return to my deepest origins.’

Zao Wou-Ki (1920–2013), 18.10.89, 1989. Oil on canvas. 63 ⅜ x 39 ⅜ in (161 x 100 cm). © Zao Wou-Ki, ProLitteris, Zurich

7- Jacques Chirac, former president of France, was a friend

As an aficionado of Asian art, Chirac developed an admiration for the works of Zao, and wrote the preface to the catalogue for Zao’s first major Chinese retrospective in Shanghai in 1998. In 2006 Chirac appointed Zao to the Legion of Honour, France’s highest recognition.

Zao Wou-Ki (1920–2013), Histoire sur la mer, 2004. Oil on canvas. 51 ⅛ x 76 ¾ in (130 x 195 cm). © Zao Wou-Ki, ProLitteris, Zurich

8- Demand for his work was and remains — strong

Demand for Zao’s work was strong throughout the 1960s in Paris, London and New York, and took off in the Asian market in the 1970s and 1980s. In the years before his death in 2013 at the age of 92, Zao’s works consistently sold at auction for six figures, often reaching auction highs of US$5 million and more. In 2011, sales of his paintings totalled US$90 million. Posthumously, his works have continued to accrue in value, as shown with the sale of Untitled (Vert émeraude) for HK$70,680,000 / US$9,144,769 in May at Christie’s Hong Kong.

Zao Wou-Ki (1920–2013), 19 mars 2006, 2006. Triptych, oil on canvas. Each: 76 ¾ x 38 ¼ in (195 x 97 cm). Overall: 76 ¾ x 114 ⅝ in (195 x 291 cm). © Zao Wou-Ki, ProLitteris, Zurich

9- His name is prescient

Wou-Ki means ‘no limits’ in Chinese — a prescient name for an artist who experimented in oil on canvas, ink on paper, lithography, engraving and watercolour, and who embraced different cultural identities without ever being beholden to one.

10- His first museum retrospective in the United States begins this September

Though Zao’s paintings are in the collections of the Museum of Modern Art, the Guggenheim and Tate Modern, his first U.S. museum retrospective, No Limits: Zao Wou-Ki, opens at the Asia Society in New York on 9 September. Drawing together key works from public and private collections in America, Europe and Asia, this exhibition reveals Zao Wou-Ki’s status as a true ‘transnational’ artist.

Source : Zao Wou-Ki: 10 things to know

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