Conférence. L’art et la lumière, demain – Port-Louis – LeTelegramme.fr

Élizabeth Le Nagard, conseillère municipale à la culture, Katia Fauchoix, adjointe à la communication, Valérie Castérès, responsable de la culture, Frédéric Hily-Malandaim, adjointe à la culture avec Caroline Bouteiller-Laurens.

Pour débuter la saison, l’équipe de la mairie, composée d’Élizabeth Le Nagard, conseillère municipale à la culture, Katia Fauchoix, adjointe à la communication, Valérie Castérès, responsable de la culture, Frédéric Hily-Malandaim, adjointe à la culture, propose une nouvelle version de « L’art, toute une histoire ». Il s’agit cette fois-ci de travailler par thème en relation avec l’actualité de la commune. C’est ainsi que c’est la lumière qui est à l’honneur cette fois-ci en rapport avec la Fête des lumières.

Caroline Bouteiller-Laurens

Cette soirée aura lieu à la salle des mariages à la mairie, demain, à 19 h. Elle sera animée par Caroline Bouteiller-Laurens, qui a choisi de présenter le traitement qu’ont fait les artistes sur la lumière à travers les siècles représentant Marie-Madeleine. Elle est docteur en histoire de l’art et intervenante à l’École supérieure européenne d’art de Bretagne. Elle proposera aussi prochainement des cours d’histoire de l’art à la médiathèque.

Pratique
Conférence sur l’art et la lumière, demain, à 19 h, à la salle de mariage. Entrée : 5 €. Les personnes à mobilité réduite seront aidées pour se rendre à l’étage.
© Le Télégramme Source : Conférence. L’art et la lumière, demain – Port-Louis – LeTelegramme.fr

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Les Nabis | RMN – Grand Palais

Les Nabis

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La barrière fleurie, Le Pouldu – Serusier Paul (1863-1927) © Photo RMN – Hervé Lewandowski

L’émergence d’un nouveau mouvement artistique
Au cours de l’été 1888, quelques artistes de l’académie Julian partageant les mêmes préoccupations plastiques se regroupent sous le nom de Nabis, ce qui signifie prophète en hébreu. Parmi eux, on compte d’abord Paul Sérusier, Pierre Bonnard, Maurice Denis, Ranson et Henri-Gabriel Ibels, puis Edouard Jean Vuillard et Ker Xavier Roussel, et enfin Aristide Maillol et Félix Vallotton. Férus de littérature symbolique et de textes ésotériques, ils se rassemblent tous les mois autour de dîners pendant lesquels ils échangent et définissent une nouvelle peinture.Très vite, Paul Sérusier devient une figure emblématique du groupe qui reconnaît dans son tableau, Le Talisman (1888, musée d’Orsay), le manifeste de l’esthétique qu’ils entendent développer. Peint sur les conseils de Paul Gauguin lors de son séjour à Pont-Aven (« Comment voyez-vous ces arbres […] ? Ils sont jaunes. Eh bien, mettez du jaune ; cette ombre plutôt bleue, peignez-la avec de l’outremer pur […] »), ce paysage du Bois d’amour présente en effet toutes les caractéristiques majeures de la peinture des Nabis : formes synthétiques cernées d’un contour bleu de Prusse ou noir ; planéité de la surface ; intensité des couleurs.

La double orientation des Nabis
On distingue, au sein des Nabis, deux orientations distinctes. L’une, profondément sacrée, est emmenée par Denis et sa volonté de renouveler l’art religieux. Elle doit beaucoup à la simplification primitive des formes annoncée par Paul Gauguin. L’autre, profane, plus influencée par Edgar Degas à travers le choix de sujets issus de la vie moderne (portraits d’élégantes, scènes d’intérieurs bourgeois, femmes au bain, etc.…) joue très fréquemment de la juxtaposition de motifs décoratifs (papiers peints, tissus imprimés) et de cadrages atypiques.

Un langage plastique d’avant-garde
D’abord qualifiée de synthétisme, la peinture des Nabis est bientôt rebaptisée « néo-traditionnisme » par Maurice Denis qui publie dans la revue Art et Critique des 23 et 30 août 1890 « La définition du néo-traditionnisme ». L’article premier restera célèbre tant il définit bien la modernité de l’approche : « Se rappeler qu’un tableau – avant d’être un cheval de bataille, une femme nue, ou une quelconque anecdote – est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées ». De fait, l’art des Nabis, avec sa juxtaposition de plans colorés aux valeurs très contrastées, n’aura de cesse que d’affirmer sa planéité. Qu’il s’agisse de la tendance mystique (Denis, Sérusier, Ranson), marquée par les primitifs toscans et l’art byzantin, ou de la tendance moderne (Bonnard, Vallotton, Vuillard), inspirée par les estampes japonaises et la photographie, tous contribuent à réinventer un langage plastique qui marquera durablement les esprits et contribuera à l’émergence des avant-gardes du début du XXe siècle, le fauvisme notamment.

Source : Les Nabis | RMN – Grand Palais

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Zao Wou-Ki: 10 things to know

10 things to know about Zao Wou-Ki

Ahead of an exhibition at Christie’s and a first museum retrospective in the U.S., we offer an introduction to the artist who bridged the divide between Eastern and Western traditions

1- Zao Wou-Ki studied under a pioneer of modern paining in China

Zao started drawing and painting at the age of 10. His father, a banker, encouraged his early interest in art, sending Zao to study at the Hangzhou School of Fine Arts under Lin Fengmian, a respected artist who was later recognised as a pioneer of modern painting in China. In 1941, at the age of 21, Zao presented his first exhibition in Chongqing and his father bought his first work.

Zao Wou-Ki (1920–2013), Peinture, 1958. Oil on canvas. 28 ¾ x 36 ¼ in (73 x 92 cm). © Zao Wou-Ki, ProLitteris, Zurich

2- Paris was an inspiration for Zao

After five years as an art teacher at the Hangzhou School, Zao went to Paris in 1947 to take art courses. He spent his first afternoon at the Louvre. In 1948, he made the move permanent.Paris was an inspiration for Zao, who had idolised Matisse and Picasso in his formative years and continued to be influenced by Western modernism and the work of the Impressionists and Expressionists. Here, he would become one of the art scene’s established luminaries until his death in 2013.

3- Moving to New York saw him develop a bolder style

The artist first discovered New York on a trip with the French artist Pierre Soulages, and the city opened up new perspectives and opportunities for him. Zao benefited from visibility in the U.S. through the Cadby-Birch Gallery and the Kleeman Gallery in 1954 and 1956. Subsequently the artist was invited to join the prestigious roster of the Samuel Kootz Gallery, with whom he remained until the gallery’s closure in 1966. In New York Zao encountered the work of Abstract Expressionist painters Paul Klee, Franz Kline, Philip Guston and Adolph Gottlieb, and in response began to develop a bolder style working with bigger canvases.

Zao Wou-Ki (1920–2013), 10.5.62, 1962. Oil on canvas. 51 ⅛ x 35 ⅛ in (130 x 89 cm). © Zao Wou-Ki, ProLitteris, Zurich

4- He mixed with the greatest artists of their day

Zao cultivated an extensive circle of friendships with fellow artists and influential cultural figures during his lifetime. He developed close relationships with Jean-Paul Riopelle, Alberto Giacometti, Joan Miró, Joan Mitchell and Sam Francis, among many others.

5- He inspired poetry with his work

Zao Wou-Ki first worked as an illustrator with Henri Michaux, the French poet and painter. In response to Zao’s first lithographs, Michaux had spontaneously written eight poems to accompany Zao’s work, without ever having met the artist. The result, Lecture par Henri Michaux de huit lithographies de Zao Wou-Ki (1950), was the beginning of a lifelong collaboration and friendship.

Zao Wou-Ki (1920–2013), 18.11.66, 1966. Oil on canvas. 38 x 76 ⅝ in (96.5 x 194.5 cm). © Zao Wou-Ki, ProLitteris, Zurich

6- He had a complicated relationship with Chinese art

Zao’s initial exposure to Western modernist painting led to a rejection of the classical conventions of Chinese calligraphy and landscape painting. By 1971, however, he had returned to the brush-and-ink technique in which he was trained in China, with work that reflected its sources in Chinese traditions but also his conceptual roots in Western abstraction.Zao explained in a 1962 interview with the French magazine Preuves, ‘Although the influence of Paris is undeniable in all my training as an artist, I also wish to say that I have gradually rediscovered China.’ He added, ‘Paradoxically, perhaps, it is to Paris that I owe this return to my deepest origins.’

Zao Wou-Ki (1920–2013), 18.10.89, 1989. Oil on canvas. 63 ⅜ x 39 ⅜ in (161 x 100 cm). © Zao Wou-Ki, ProLitteris, Zurich

7- Jacques Chirac, former president of France, was a friend

As an aficionado of Asian art, Chirac developed an admiration for the works of Zao, and wrote the preface to the catalogue for Zao’s first major Chinese retrospective in Shanghai in 1998. In 2006 Chirac appointed Zao to the Legion of Honour, France’s highest recognition.

Zao Wou-Ki (1920–2013), Histoire sur la mer, 2004. Oil on canvas. 51 ⅛ x 76 ¾ in (130 x 195 cm). © Zao Wou-Ki, ProLitteris, Zurich

8- Demand for his work was and remains — strong

Demand for Zao’s work was strong throughout the 1960s in Paris, London and New York, and took off in the Asian market in the 1970s and 1980s. In the years before his death in 2013 at the age of 92, Zao’s works consistently sold at auction for six figures, often reaching auction highs of US$5 million and more. In 2011, sales of his paintings totalled US$90 million. Posthumously, his works have continued to accrue in value, as shown with the sale of Untitled (Vert émeraude) for HK$70,680,000 / US$9,144,769 in May at Christie’s Hong Kong.

Zao Wou-Ki (1920–2013), 19 mars 2006, 2006. Triptych, oil on canvas. Each: 76 ¾ x 38 ¼ in (195 x 97 cm). Overall: 76 ¾ x 114 ⅝ in (195 x 291 cm). © Zao Wou-Ki, ProLitteris, Zurich

9- His name is prescient

Wou-Ki means ‘no limits’ in Chinese — a prescient name for an artist who experimented in oil on canvas, ink on paper, lithography, engraving and watercolour, and who embraced different cultural identities without ever being beholden to one.

10- His first museum retrospective in the United States begins this September

Though Zao’s paintings are in the collections of the Museum of Modern Art, the Guggenheim and Tate Modern, his first U.S. museum retrospective, No Limits: Zao Wou-Ki, opens at the Asia Society in New York on 9 September. Drawing together key works from public and private collections in America, Europe and Asia, this exhibition reveals Zao Wou-Ki’s status as a true ‘transnational’ artist.

Source : Zao Wou-Ki: 10 things to know

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